Mercredi 19 après midi

Remarque des auteurs, ce travail est le résultat d'une prise de note partagé, réalisé en direct
à prendre simplement comme une trace des échanges lors des plénières. Les diaporamas sont à consulter dans la rubrique ContributionsIntervenants

PLÉNIÈRE DIDACTIQUE PROFESSIONNELLE


Patrick Mayen AGROSUP Dijon`` (voir ppt sur le wiki)
5 points :
1 - principes d'économie
2 - la soumission statisfaite aux habitudes
3 -

Des objectifs d'apprentissage et des objectifs d'éducation pas forcement superposables

Nécessité d'une cohérence du milieu pour les valeurs et attitudes à enseigner
point 2
Ex de l'exploitation : modèle affiché et situation d'expérience, ouverte, familière, lieu d'activités riches et d'expé : les élèves disent c'est notre lycée et notre exploit m^me s'il est différente de celle de leiur milieu familial
exploit : un lieu riche d'expérimentation
point 3
Toutes les filières et métier sont engagés et participent (tous les métiers du monde rural ) donc possibilité de construire un milieu de coopération et de connaissances pour pouvoir changer de point de vue.
une belle opportunité pour favoriser des échanges
point 4
favoriser la découverte, les rencontres, la diversité
Décentrer des modèles conventionnels, envisagent des possibles, rompent avec des formes habituelles
Point 5
La pédago en coherence avec les intentions et les objectifs visés : il faudrait que l'enseignenement apprenne à se situer dans cette perspective
Développer une pédagogique de la question plus que de la réponse

Comment prendre en compte les particularités de Produire Autrement :

¨¨La diversité
du milieu, du réseau des entreprises, de l'alternance (au moins 2 stages), dans les enseignements):
découvrir, connaitre, expérimenter des situations, modes de production => inventer la diversité des solutions [aller voir plusieurs expériences pour comparer => au mons deux stages] ; montrer la diversité des pratiques ; activité de comparaison activité cognitive clé
Inverse de la standardisation
Vicariance : capacité d'avoir plusieurs chemins pour atteindre un but, de redéfinir des objectifs pour atteindre le but
Diversité suppose des constantes : comparer des choses comparables
des savoirs et savoirs faire - savoirs robustes (accessibles, disponibles, durables, compréhensibles, noyaux pour se débrouiller, ..., degré de généralité élevé
exemple : la croissance des plantes : poussent toujours (malgré l'AE)
En fonction des situations, des bifurcations possibles
La complexité
Changement des formes de travail /
On a pu se contenter d'appliquer des références et des procédures
Simplification du travail agricole physique et de la pensée (dispose des références, de conseillers : privation de l'activité de pensée de l'agriculteur)
modèle binaire : à un problème sa solution
  • : réduction de l'espace des problèmes mais aussi des champs des possibles -
Tout choix d'action doit s'accompagner de ses conséquences (sur soi, sur les autres, sur l'environnement, sur la santé ...)
Aujourd'hui :
  • complexification
  • Changement d'échelle : ce n'est plus que l'espace de la tâche (s'intéresser aux autres partenaires vivants de mon territoire, ...)
  • plusieurs solutions au problème
  • distance entre problème et solution
    • phénomenes contre intuitifs
  • Obligation de penser et d'apprendre à penser.
  • Mettre les élèves en situatio de penser
  • S'arrêter pour se mettre à penser : diagnostiquer
  • Pronostiquer, bâtir des scenarii, des critères et indicateurs de controle
  • Diposer de répertoires d'action variés
  • Ajuster et inventer des formes d'actions
  • La nécessité de la problématisation versus la pédagogie de la réponse ; partir des situations et des problèmes
  • Nous avons tendance à enseigner des réponses et à oublier d'avoir à se poser des questions
  • Découverte du plaisir de penser, de raisonner (pour les élèves, les agriculteurs.... pour les enseignants?
Principe du decentrage ; une exploitation agricole comme un élément partie prenannte d'un territoire, mais pas un isolat ; ce changement de point de vue peut être facilité par la "rencontre" avec des acteurs ayant des points de vue différents, en demandant aux étudiants/élèves/stagaires d'argumenter différents points de vue
travailler sur le changement de point de vue
dernier point : le corps est plus actif, dans et avec les situations
l'agriculteur, qui utilisent les machines, sont moins présents dans le milieu
La perception se fait avec le corps, réhabiliter la place du corps
exemple BTSA GPN/ ACSE : les GPN connaissent mieux la nature, le nom des plantes que ceux qui sont + proches de l'agriculture, plus de sorties de terrain pour les GPN par exemple
Les savoirs de transition : quand on connait les points critiques, les élements de surveillance, ... on y va mieux armés
voir les diapos de 1 à 12
[PUB] livre apprendre à travailler avec le vivant - P. Mayen & A. Lainé
[PUB] livre Revue francophone de développement durable, numéro 4 sur les QSV (questions socialement vives) articles de Jean Simmoneaux, Michel Vidal, Laurence Simmonneaux, Nicolas Hervé, ...
cf http://oatao.univ-toulouse.fr/3337/1/Simonneaux_3337.pdf

Enseigner à Produire Autrement : Continuité et ruptures

Jean Simonneaux ENFA
(cf ppt sur le wiki)
Est ce que l'AE est une question socialement vive ?
Presentation du schéma - enjeux d'apprentissages et QSV
En quoi produire autrement est une QSV
agro écologie un concept fourre tout et mou
Notion de compétences collectives
Des savoirs d'incertitudes, en construction permanentes
Des savoirs valides à un instant donné, dans un lieu
Des solutions multiples
Des réponses collectives
Des points d'appui
Des référenciels ouverts, assez ouvert
Appui sur des situations prof
Approche systémique
Des obstacles
genéricité des situations prof
Articulation des 3 logiques de l' environnemental, social et économique alors qu'il y a des oppositions
Les modèles de prise de décision, co-contruction , collectif
Modèle d'approche globale constituait un pivot, s'appuie sur la rationalité du chef d'exploit. Si la prise de décision est collcetive : explorer d'autres modèles de prise de décision
Découverte de l'inconnu : par AGEA, on explique ce qui existe par ce qui s'est passé. On fait peu travailler les élèves sur le futur : on les fait travailler sur du projet mais peu sur plusieurs scénarios
Articulation sur les échelles d'analyse
Apprendre aux élèves la pensée critique car les savoirs sont incertains
Promouvoir l'engagement des étudiants : Rôle de l'engagement, arriver à l'engagement (avec des degrés d'engagement différents : des petits gestes (écogestes) à +...). S'engager = forme d'action et d'apprentissage
On peut former des gens à avoir une pensée critique sans que les actes changent
La liberté pédagogique ? Liberté d'innovation à utiliser par les enseignants = points d'appui
Situation authentique : les élèves sont confronteés à une situation où il y a plusieurs solutions, à construire. L'exploitation fournit des situations authentiques
La posture des enseignants : 4 postures définies par Kelly (neutralité exclusive / partialité / impartialité neutre / impartialité engagée : les enseignants donnent leur point de vue mais ne l'imposent pas)
Co-construire en interaction (elle fonctionne quand il y a des diférences) ... d'autant plus riche en termes d'apprentissage quand la distance est grande
Une grille multi critères pour les pédagos (évaluer des raisonnements, des engagements) : problématisation / interactions / savoirs / incertitudes / valeurs / gouvernance
ESR appliquée aux pédagos:
  • Efficacité = Classe pour Savoirs Références
  • Substitution =
  • Questions Réponses

Q : JR Moronval (enseignant + RMT SDCI) : les problématiques de l'agrégation des critères Economiques Ecologiques et Sociaux ne semblent pas présentés dans vos présentations; la question de la prise de décision non plus ?
R : JS : L'intégration des approches multi critères n'est pas evidente même si elle est présente dans les référentiels. On est obligé de segmenter c'est pour çà que je l'ai classé en obstacle car difficile à réaliser. Pour la Q de la prise decision, on est sur un modèle rationnel, or l'agri rationalise son discours en fonction de l'interlocuteur qu'il a (un enseignant ou un collègue on n'a pas le même raisonnement/discours)
Q : A. Pindard (DRAAF) quand j'étais enseignant on ne se posait pas toutes ces questions; j'ai commencé à réfléchir en fac (:-)) il y a un fossé entre les pratiques et la révolution culturelle que suppose l'AE. Est ce vrai et si oui comment le combler ?
R : PM : c'est pas compliqué, je suis assez proche des équipes, ce qu'on dit n'est pas une vue de l'extérieur. Il y a un déficit pédagogique et il y a des possibilités de faire autrement d'apprendre à penser; c'est toujours l'occasion de changer, on fait à petits pas, faire eun effort de formation pour les enseignats; ce mouvement est l'occasion de revoir la question de la formation. On n'a pas vraiment le choix : au vu des difficultés des scolaires, du décrichage, il faut prendre en compte cette nouvelle approche pédagogique
On n'a pas une idée de ce que sera l'avenir, on sait juste que les futurs professionnels devront affronter des pbs que nous ne connaissons pas donc il faut le apprendre à problématiser. C'est vrai pour la pluart des métiers
Q : JLT : Et le plaisir de tout çà ? Comment prendre en compte la motivation, intégrer le plaisir pour les élèves et les enseignants
R : PM référence Quatrième troisieme de Chateau Chinon, ils ont ont décidé d'une rénovation complète. Avant les profs "cassaient" les élèves et maintenant ils ne voudraient pas enseigner dans d'autres classes. Ca a permis de retrouver du plaisir au travail et de la motivation par ce mouvement pédagogique (pouvoir de l'action) Question de l'enseignement neutre, des savoirs morts, ca ne donne pas de plaisir; quand on y met de soi-même le plaisir sera peut être au rdv pour le prof et pour les élèves. Corrélation immédiate entre la motivation des profs et l'intéret et la participation des élèves
JS : on utilise ausi la notion d'"affect" : on apprend mieux qd on est en empathie
Le point de vue de l'Inspection
Jean Gabriel Poupelin IEA
Point de vue de l'inspection : au delà d'EA et EPA, il y a d'autres choses pré-éxistantes
Contextualiser : Produire autrement en relation avec le diplôme (objet social)
Enseigner à produire autrement : 2 aspects : ce qui est fixe et ce qui change

Produire autrement :

  • lancement en dec 2012

inventaire de ce qui se faisait, changement de paradigme.
Paradigme ? ce qui défini la validité de savoirs scientifiques. La communauté scientifique se met d'accord et dit "le paradigme dit productiviste est épuisé (pose + de pb qu'il n'en solutionne)"
L'AE dans toute sa diversité, devenait le paradigme accepté pour produire des produits agricoles et alimentaires.
Mais après ? Cela ne veut pas dire que l'ensemble des acteurs adhèrent (90 % des producteurs ne sont pas concernés pour le moment).
Que fait on pour les diplômes ?
une avant-garde qui avance comme une lance ... mais ce n'est pas ça : c'est un objet social co-construit et socialement acceptable (doit tenir compte de tous les points vue et pratiques)
Les diplômes sont débattus dans diverses instances
Que proposer comme modalités pédagogiques, alors ?
EPA, ce qui ne change pas : les objectifs de l'école ne changent pas : éduquer, apprendre,
Préférer apprendre à produire autrement / enseigner à produire autrement : ok !
Apprendre : mettre en relation l'élève et le savoir. Chacun de nous est amené à construire son propre savoir
Est-ce qu'on est en phase avec ça dans l'ens agricole ? NON
Apprendre ? : assez souvent des cours de type magistral. Un enseignant développe un point de vue élaboré = vérité = à l'apprenant de faire avec ça pour s'en emparer. NON ce n'est pas APPRENDRE cela
Dans les classements PISA, la France régresse (un pays où l'enseignement est parmi les plus inégalitaires du monde)
Il reste beaucoup à faire ... dont l'inspection a sa part
Autre point fixe = Développement durable ; produire autrement s'inscrit dans le développement durable
EPA, ce qui change : les savoirs et la relation au savoir
quelles pistes pédagogiques investir ?
- éthique => le temps long (cf. les historiens ; cf. Keynes "à l'avenir nous serons tous morts" ... sauf que nos enfants et petits-enfants seront là) ; les valeurs: Remise en cause de la capacité pour nos enfants de faire comme ils le souhaitent à partir d'un environnement suffisamment favorable (potentialités)
L'ensemble de la communauté éducative est interrogée
- stratégique => de l'approche globale (J. Simmonneaux : interroge le passé et le présent ; s'arrête au diagnostic) qui ne suffit plus à l'approche stratégique (cf. BTSA ACSE)
Dans l'agriculture, on est en retard / monde industriel
- incertitude => le modèle productiviste a permis de réduire l'incertitude à travers les auxiliaires (régulateurs) de production = on se retrouve sous les effets des aléas climatiques, écologiques, ...
On retrouve ce que les sciences agronomiques abordaient "avant". Chaque entreprise agricole, dans son contexte, se retrouve avec ses propres problèmes et doit trouver ses propores solutions : enjeu technique important + enjeu méthodo (comment aborder ces problèmes = situations professionnelles donc doivent être problématisées)
- complexité => liée à l'incertitude. Objet complexe, pour être connu, fait appel à plusieurs disciplines
Pluri, adaptée à la complexité (qui n'est pas nouvelle mais qui est renouvellée). La pluri doit être refondée
- une nouvelle approche du collectif =>
L'agriculteur est-il maitre chez lui ? Et s'il pollue les nappes ? ...
L'enseignement agricole doit se renouveller : L'approche territoriale fonctionne bien , pluridisciplinaire : agronomie, géographie, économie, ESC, géographie
Dans une nouvelle approche terrtoriale, il nous faut y intégrer ces nouvelles approches du collectif
Les secteurs aménagement, production sont intimement liés.
Quelles modalités pédagogiques (re) mettre en oeuvre ?

  • temps de formation dans les temps professionnels : 20% du temps est consacré à des apprentissages dans monde professionnel

  • Efficacité médiocre :

  • stage = boite noire. On sait ce qui se passe avant, ce qui se passe après : produire un rapport de stage

  • Si le référentiel de diplôme est en capacité : le rapport de stage est -il judicieux ? Si on veut améliorer, il faut travailler l'analyse et l'utilisation des temps de stage et d'apprentissage chez un maitre de stage.

  • Cela interroge l'évaluation : si on demande à un maitre de stage de s'investir par contrat

  • L'inspection a demandé un "carnet de liaison" dans les formations scolaires.

On s'oriente vers un moment de professionnalisation des jeunes en stage; la question de l'évaluation dans ces situations est centrale.
Les temps de formations dans le monde professionnel c'est aussi bien sur l'exploitation ou l'atelier techno. On a de vraies situations professionnelles ou les equipes pédago peuvent se confronter et se former aux pratiques professionnelles. Nécessité de créer une dynamique auprès des équipes pédagogiques.
Un diplôme ne peut pas être à l'avant garde mais les EA d'EPL, oui
Le monde professionnel n'est pas encore convaincu (mouvement, processus, ...)
Les 2 paradigmes vont cohabiter pendant 1 temps dont il est difficile d'estimer la durée
Q JM Escurat ? Mirecourt
Comment apprendre l'incertitude ? comment l'intégrer dans l'évaluation ?
Quelle réaction de l'inspection / posture de neutralité ? Engagement ?
JG. P : Est ce qu'on prof peut être neutre ? La neutralité active ?? Un prof doit faire preuve de réserve, être exemplaire
L'art d'enseigner ...
JS : différentes conceptions de l'incertitude (tableau à plusieurs entrées) = différents niveaux d'appréhension des incertitudes et de ses traitements
PM : l'incertitude est un phénomène anthropologique = confrontés dans notre vie = faire quelque chose pour remettre de la certitude, le retour d'une habitude. Fondamental. Objectif d'un système éducatif ouvert, c'est de mettre les apprenants dans des situations où il y a suffisamment d'incertitudes pour mener des enquêtes, tester, expérimenter = entrainer les individus à vivre et mener des expériences qu'ils apprendront à faire face à des incertitudes. On apprend l'incertitude comme élément d'apprentissage mais pas comme but.
Voir tout ce qui nous échappe = infraconscient, alors qu'on croit être neutre. (exemple : dire "le temps des traitements" ) Nous ne sommes pas dans des univers neutres. La neutralité serait de se laver la tête des certitudes qui nous entourent.
JS : cartes de controverses = amènent les apprenants à traiter les incertitudes. On apprend des savoirs en traitant les incertitudes.
Q Isabelle Gaborieau : ensuête sur leur conception du métier d'enseignant/formateur = 9% se disent dans la neutralité exclusive, la moitié dans l'impartialité neutre. 75 % d'abord et avant tout éducateurs.

Témoignages actions EPA

Hervé DUMAZEL enseignant agro au Valentin (Drôme) BTSA PV
  • avant 2000, systeme classique en polyculture élevage VL et arbo; En 2000 Charca sur les abricots arrachage et brulage donc il a fallu changer de systeme. Décision de passser en bio
Action : désherbage des cultures en bio. L'exploit pas très bien équipée avec une adventice Ambroisie (pb de santé publique) sur cultures de printemps (Maïs). On cherche à utiliser les couverts végétaux pour maitriser cette adventice
PB posé avec les élèves
Les partenaires : les salariés et le DEA en Interne, INRA ARVALIS en externe; organisé en comité de pilotage tous les ans pour valider le protocole et évaluer les résultats
Le travail des élèves, de quelle nature : Première phase, on présente la complexité avec le DEA qui présente les enjeux, 2eme phase plus libre ou avec un autre prof on laisse les élèves échanger, on a plutôt une casquette d'animateur; on a des élèves pratiques qui veulent y aller, ceux qui attendent les instructions, et les rêveurs qui sont plus créatifs même si sur le terrain, ce n'est pas évident.
Après ces phases, en décembre,on passe au protocole (écriture, un peu de vidéo, calendrier de travail)
rem : la vidéographie, on en met mais pas trop car le but c'est de faire le boulot
Au printemps, on devient "chef de bande", on met en route le travail
En septembre, récolte de maïs ou il y a binome (1 et 2eme année)
Qu'est ce que çà fait au niveau de votre travail de prof ? On est pas dns une situation virtuelle, c'est pour de vrai , çà permet de garder l'appetit, on suit ce qui se passe, on prend des décissions, on fait le chemein ensemble, Les élèves sont aussi rassurés on n'engage pas toute l'exploitation donc risque limité et si résultats probants les eleves en sont fiers. On le voit quand on fait des visites chez les agris
Conclusion : on est ambitieux les étudiants l'entendent et l'intègrent, on fait çà dans la durée. Il y avait beaucoup d'incertitudes mais on a fait de grands progres en 10 ans (autonomie fourragere, resilience des sols, prairies multi espèces, intérêt des couverts végétaux pour les résidus dans les sols)
On va donner une échéance dans 10 ans il faut que tous les sols soient en couverts permanents. Ca nous donne un objectif
Moi j'aime bien l'esprit chantier avec les élèves : on fait une collation, on prend des photos....ca donne envie aux autres eleves et profs; on découvre aussi les élèves dans ces actions donc meilleures relations.
Nécessité que çà soit bien cadré et çà prend du temps de travail
Frédéric ROBERT enseignant agro et ? à ? BTSA PV
Exploit 40 has dont 20 en bio, pas représentative du secteur. On a réfléchi avec les étudiants à la mise en place d'expé pour réduire les phytos et voir avec les agriculteurs du coin comment faire.
Les élèves sont mis en situation d'autonomie : ils formalisent un protocole avec les profs et agriculteurs et mettent ensuite en oeuvre.
De 10 agri au départ en 2009, on en a 150 maintenant qui expériment les changements de pratiques
Les partenaires : en interne salariés et DEA, profs, en externe une trentaine de partenaires (ACTA, Coop, Chambres.....) qui suivent les protocoles aident les élèves...
Le travail des élèves : un peu la meme chose par contre on constitue des groupes homogènes avec une diversité de profil. On laisse une grande liberté de réflexion, ensuite on tranche sur ce qui est faisable. Ils vont jusqu'au bout y compris la communication sur les essais. CA s'étale sur les 2 ans car on est sur des cultures d'hiver.
L'explotation est ouverte y compris aux agriculteurs
Qu'est ce que çà fait au niveau de votre travail de prof ? idem Hervé
L'important c'est l'ouverture de l'EPL sur son territoire. En mettant les étudiants en avant et les moyens du public, on a eu des avancées importantes de transfert d'innovations on a plus de 1000 hectares qui ont réduit les phytos. Intréret de travailler avec tous les partenaires de Recherche Formation Developpement. Ce qui est important c'est comment évolue les postures des étudiants; intérêt de la pluri vraiment mise en action.
On a plutôt de meilleurs rendements dans les essais et cette expé représente 70% de la SAU. On a des financements autres que Ecophyto et on remunère le temps de travail des salariés en plus.

Film Agriculture et Biodiversité

(voir en ressources sur le wiki)