Jeudi 20 après midi


Remarque des auteurs, ce travail est le résultat d'une prise de note partagé, réalisé en direct
à prendre simplement comme une trace des échanges lors des plénières. Les diaporamas sont à consulter dans la rubrique ContributionsIntervenants

P Mayen (Agrosup Dijon) J Simonneaux (ENFA Toulouse)
Retour aux questionnements :
  • Patrick Mayen : frappé par la mise en avant de problématiques pédagogiques non résolues avant l'"Enseigner à Produire Autrement"
  • En tant que formateur, quelle activité je souhaite provoquer chez l'apprenant ? Importance de permettre une prise de la responsabilisation
    > éducatif et formatif.
  • Donne espoir parce que déjà beaucoup d'expériences existent dans les EPL.
  • Jean Simoneaux : favoriser et organiser les interactions entre les apprenants et au delà dans des dimensions variées (groupe, classe, inter-classe....) en utilisant des objets et outils adpatés.
- Patrick : question de la cohérence. Situations professionnelles support de formation doivent être en lien avec celles qu'ils vont vivre à l'avenir
  • Complexité des systèmes : on apprend en général le complexe en fin de formation, alors qu'on devrait l'aborder dès le début en articulation avec le "simple". Complexe, c'est d'emblée avec progressivité de la complexification.
  • Stimulation et répétitivité : tout au long du parcours, besoin d'un entraînement
  • Chaque enseignement (discipline) peut contribuer à ces apprentissages de la complexité/du système
  • Niveau de complexicité à adapter selon la formation (CAP, Bac Pro, BTS....)
  • Notion de simplexité (cf livre d'Alain Berthoz neurophysiologue) : capacité du cerveau à simplifier
    > Traiter la complexité s'accompagne d'une simplification d'autres aspects de la problématique.
Ex : apprendre planter un arbre de manière procédurale = succession d'étapes et de gestes répétés un ou x fois, ou de manière à problématiser la question de cette plantation (où, comment, pourquoi, ...)
> donne une capacité d'autonomie de réflexion
Certitude/incertitude : en phase de transition, question de la sécurité toujours présente. Quel niveau de sécurité donne-t-on ?
Notion d'insécurité scolaire touche une partie des apprenants, plutôt pas mal traité dans l'EA.
Il faut se poser la question au travers d'approches différentes (évaluation, accompagnement....)
Stage et relations avec les professionnels : oblige à travailler sur les réseaux professionnels qui pourraient mieux accueillir les élèves dans le cadre de la TAE. Retravaillant les liens aux OPA. Déficit d'explicitation des attendus de ces stages.
Stage = apprentissage et non travail. Il faut accompagner en ce sens.
Malaise dans les domaines techniques de l'écart avec la profession : dans le monde agricole, forte identité pro, mais forte variation des profils d'agriculteurs
> il s'agit de pouvoir le montrer.
Savoirs robustes : savoirs commun aux différentes formes d'agriculture ; doivent être mis en évidence
Jean : question de l'incertitude : existait déjà mais en se la cachant (risques maladie, pollution...). Aujourd'hui, on doit le regarder. A titre perso, on en a tous les jours. Tryptique incertitude/risque et contreverse, c'est le propre de tout changement.
Quelle perception et réaction face au risque ? Différence entre les individus : les "risquophyles" et "risquophobes"
Contreverse : moyen d'identifier les incertitudes, et réfléchir à la manière de réagir face à cela.
Comment évaluer l'engagement ? cf ppt de Jean avec grille d'analyse "Educ-action" selon 4 niveaux et 5 critères
Construction de cartes de contreverses : lien vers articles sur le Wiki. On peut en faire un outil de travail (pédago) avec les élèves
Numérique : c'est un outil de communication parmi d'autres (travail à distance, travail asynchrone, serious game...de personnes avec des cultures différentes). Question sur la validité de l'information disponible : accompagner pour évaluer l'info, procédure de recherche.
Apprendre à produire avant d'apprendre à produire autrement ? --> cela n'a pas de sens, on est dans l'action ("On peut jardiner sans avoir de notions d'agronomie et de biologie des plantes")
Patrick : quelle place du numérique au travail dans le milieu professionnel ?
> l'enseignement ne peut pas être en retard. Quelles ressources numériques utilisent les "différents types d'agriculteurs" ?
intérêt pour des exercice de simulation.
Numérique : pour un usage professionnel ou complexe, les jeunes ne sont pas plus avancés que les enseignants
Jean : question de l'évaluation et de la certification

Intervention de Mme la Directrice Générale de l'Enseignement et la Recherche

Mireille Riou-Canals
Présente sur toulouse pour le CA de l'ENFA
Remerciement des 2 organisatrices pour le travail réalisé avec les équipes de l'ENFA et AgroSup (et autres).
Objectifs : Faire connaissance en débordant des frontières régionales
"Sachez à quel point vous êtes appelé à porter un projet au centre de la politique du Ministre et donc du Ministère. C'est une poliotique durable"
Politique qui continuera après cette équipe gouvernementale.
politique plus longue que la durée du ministre et de son équipe.
Rôle évident de démonstration / expérimentation des établissements.
Très forte attente du Ministre pour faire avancer le plan ; processus qui se construit chemin faiant ; pas de terme et d'objectifs finalisés. Co-construction avec les partenaires.
l'aborde chaque semaine en réunion,
De grandes marges de manoeuvre important la valorisation péda de ce qui sera fait sur les EA
Importance qu'elle accordee à la valorisation pédago du travail réalisé sur les EA.
Il peut y avoir un hiatus entre l'itinéraire des EA et celle de la pédagogie => nécessité de convergence
ré-investir sur les exploitations avec l'aide des conseils régionauxles exploitations au coeur du système : il faut en faire un usage intensif (couplage avec INNOVATION PEDAGOGIQUE) ; si on déconnecte les deux, on va rater la cible du projet
Il faut travailler avec les conseils régionaux
le panachage des compétences au sein des référents parait important c'est satisfaisant qu'il y ait une majorité d'enseignants
Il faut faire un usage intensif de nos exploitations en couplant pédagogie et innovation.
Pour info la DGER a mis en place à la rentrée un comité d'experts (il va se rendre dans les établissements pour prendre la température du terrain, va faire des auditions, ...) => projet de faire à Toulouse des rencontres pédagogiques de l'Enseignement agricole ouvertes à toute la communauté éducative en avril 2015
Les expériences pédagogiques seront soutenues par l'institution, rencontres pédagogiques prévues au printemps dans les locaux de l'ENFA.
Rencontre animée par un comité d'experts avec comme resp Miche Fayol http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Fayol
Les plans régionaux doivent faire l'objet d'approfondissement, car les plans actuels ne fixent pas d'objectifs, des trajectoires d'amélioration.
En tant que référents, vous pouvez y contribuer pour améliorer ces plans.
Il faut une approche par exploitation en plus d'une approche par région. Objectif d'exemplarité dans la conduite ou dans les intentions. Fixation d'objectifs de trajectoire d'amélioration par exploitation (pas suffisant dans l'état des PREPA). D'où on part où on va et avec quel itinérarire technique.Ceci est possible dans un processus de construction de toute la communauté éducative, éleves y compris. Des résultats concrets sont attendus.
Comment peut-on travailler avec des EA en difficulté financiére. Il ne faut pas aggraver la situation éconmique. Cela n'emplêche pas de revoir les orientations. L'équilibre économique doit être visé, les plans de redressements doivent servr de base à un diagnostic c'est donc une opportunité pour innover . Certaine exploittion auront de toute façon besoin d'une recapitalisation de la part des collectivité, mais faudra pouvoir attester de l'usage que l'on fait de ces EA.EPA c'est un terrain d'aventure où tous les savoirs ne sont pas stabilisés. Il existe un comité d'orientation sous la présidene de T.DORE.
Produisons Autrement : ce n'est pas s'orienter vers des EA et des AT qui perdent de l'argent
La doctrine ministérielle pour les EA/AT : des outils grandeur réelle qui ont une vocation pédagogique, mais pas seulement pédagogique l'économique rentre dans le pédagogique). envisager les plans de redressement pour les exploitations en difficulté
Des exploitations auront besoin de recapitalisation des Conseils régionaux pour apurer un passif
Crucial de travailler en réseau. Compétences de base sont l'occasion de dialoguer, se metre dans les mêms problématiques, d'avoir des collègues auxquels s'adresser quand vous êtes dans l'interrogation. Pouvoir mobiliser des connaissances scientifiques, pas tous stabilisés, en cours d'évolution. Part de prise de risque mais ça va mieux si on est accompagné par des personnes et par l'institution. Il faut des outils et un réseau qui puisse fonctionner = l'équipe de la DGER est à votre écoute pour que ça marche. Les deux écoles (ENFA, Agrosup) sont derrière vous et il y a aussi un comité d'orientation, sous la présidence de Thierry Doré, regroupant des chercheurs et enseignants-chercheurs.
Q : Guillaume Dupuits, directeur adjoint Fontaines : nature des objectifs précis à mettre dans les plans régionaux ?
R : DGER : Beaucoup d'exploitations engagées dans les 9 plans nationaux thématiques. Ambition affichée / objectifs. note de service : champ de possibles à exploiter en fonction du projet et de l'itinéraire techniqe. DRAAF ont dit : ne nous imposez pas un format uniforme = essayer de donner des indications sans mettre tout le monde dans un carcan. MAAF travaille sur un outil d'autodiagnostic (ACTA)
Le ministère travail sur un outil d'autodiagnostic produit par l'acta
Rdv important politique à la mi-janvier avec la profession pour faire le point sur le plan produisons autrement. Le ministre va nous demander d'être à l'avant-garde (exploitations). Dans un mois, on sera en capacité de vous en dire un peu plus, lorsqu'il y aura une analyse des plans régionaux qui arrivent encore.
Q : Raphael Sourisseau, enseignant agronomie : , les PREPA sont très centrés sur les EA des Lycées. Les MFR participent mais pourraient le faire plus. comment voyez-vous cette collaboration avec les autres composantes de l'enseignement agricole ? La contribution des différentes composantes de l'enseignement agricole dansce travail? Rôle sur la finalisation des plans régionaux ?
R : DGER : La plupart des EA dans les EPL. Néanmoins, volonté d'associer le privé puisque cela touche principalement les formations qui touchent à l'agriculture mais cela peut aussi toucher des formations pas centrées sur la production.
Les équipes pédagogiques sont mises sur le même plan qu'elles soient publiques ou privées. Des rapprochements pédagogiques en terme d'utilisation des EA sont faisables il faut décloisonner, apprendre à travailler ensemble, assurer une cohésion dans ces grands projets .
ous avons un objectif qui est de continuer "une part de marché" dans la formation des jeunes. Ce serait sinon une remise en cause de l'enseignement spécifique alors qu'il joue un rôle important sur les territoires, en particulier ceux où il n'y a pas grand chose pour les jeunes et la formation.
Q : Mr Serge Touzanne, DEA en limousin. Pédagogie : quels moyens à mettre en oeuvre pour les tiers-temps et chefs de projet ? toutes les exploitations devraient être pourvues en tiers-temps à mon sens.
R : Il vous appartient de mettre en place un dialogue avec l'équipe pour mettre en route l'innovation pédagogique. L'année prochaine en fonction de tous les appels à projet présentés, nous réfléchirons sur la cohérence de tout cela, la priorité va être mise sur le recrutement, il faudra discuter de vos priorités avec vos draaf, il sera difficile d'avoir deux priorités.
"sédimentation historique" à court terme pas de bouleversement mais l'an prochain.
volonté de re-prioriser dans l'édifice, à discuter avec les draafs
FIN

Intermède par philippe Sahuc

une belle respiration 3 vignettes vues du côté de l'apprenant.

La méthodologie de projet

Bernard Fraysse
prof en sciences de l'éducation
Conduire un projet nécessite d'être clair sur le résultat conforme à des normes (de performances, de qualité). Il faut être au clair avec les enjeux opérationnel et financier
projet = personne, chef de projet. responsable, s'entourer de comité d'experts et de pilotage.
exemple d'aibus et du viaduc de millau
Un chef de projet doit coordonner un certain nombre d'actions . Un projet doit être limiter dans le temps et est forcément facteur de changement générateur d'incertitude. Or les acteurs travaillent plus difficlement dans l'incertitude à moins dêtreau clair avec les pbjectifs.
UN projet doit être limité dans le temps. il comporte de la nouveauté , de l'innovation. Le chef de projet doit être clair dans le but à atteindre car les acteurs travaillent mal sans figuration du but, sans représentation du but.
un projet comporte une notion de changement
mais un projet c'est aussi générateur d'incertitude, donc vous être vous clair pour savoir ou vous devez aller
innovation génère perturbation.
Def : projets ouvrage
projet produit
projet procces
qui dit procces dit continum dans le temps.
Un projet est toujours extra ordinaire (qui sort de l'ordinaire), pour mettre du sens à votre projet et faire adhérer les acteurs il doit être fonctionnel (réponse à un besoin, il doit être technique (respectde spécifications),
4 aspects :
  • . fonctionnel , il répond à un besoin. Fin de la logique verticale, les acteurs doivent adhérer au projet et non se le faire imposer, ou accepter le projet.
  • . technique
  • . délai (respecter les échéances)
  • . coût
  • Il faut décomposer un projet en sous projet pour qui soit plus lisible
il faut que le projet soit à taille humaine.
Un projet dans un programme =>
pour stimuler l'adhésion, réaliser des formations.
coconstruction entre acteur
plannification : permet au chef de projet de donner le rythme au cours de l'action.
Plusierus dimensions au projet (juridique, formation, organistionnelle, logistique, communication, etc...
importance de la planification ( pour rassurer) les acteurs.
Objectif de la planification : déterminer le domaine, fixer les objectifs, les moyens, la durée des étapes
Elle se traduit par un plan:qui fait quoi dans ce projet ,il faut se poser des questions simple pour constituer une équipe d'acteurs qui ont un rôle dans le groupe 'quoi).
Où?; quand: calendrier, comment : situations de travail différentes, combien: il n'ya pas que le coût financier, il faut penser au coût humain
Dimension stratégique du plan: raisonement linéaire, j'essaie d'atteindre l'objectif en envisageant les contraintes
Se posez des questions simple pour planifier :
  • 1 ) Qui fait quoi ?
  • Quoi ensemble ?
  • Où ?
  • Quand ? combien de temps ?
  • Un chef de projet doit savoir observer, il doit savoir profiter des occasions qui se présentent,
Prioriser certaines tâches, lesquelles ?
Découpage d'un projet en phases
phase 1 : étude préliminaire pour définir le périmètre du projet. C'est à dire ce qui est inclus dans le projet et ce qui n'y est pas inclus.
Afin d'évaluer si on peut atteindre les résultats fixés par le projet, il faut se poser des questions :
es ce qu'on a les compétences ?
es ce qu'on a les ressources humaines, techniques ?
Es que nous avons les lieux, ... ?
phase 2 : lancement.
Comment on compose l'équipe ? Avec des approches différentes.
Mettre en place un comité de pilotage (distance avec la réalisation)
phase ??
affecter un délai pour chaque tâche
ordonnancer les tâches : diagramme de gant ou diagramme de PERT